Jules Paressant était Cordemaisien d’adoption. Il travaillait son art dans son domaine de l’Aulnaie, au nord de la commune où il avait de nombreux amis.
Un artiste polyvalent
L’exposition, composée de 80 œuvres, présentait Jules Paressant comme un artiste polyvalent. « Lithographies, dessins sur pierre, gravure taille-douce, bois gravé… il touchait un peu à tout. Dans le même esprit que Picasso ou Dali » affirme Philippe Bretaudeau, responsable du musée de l’Imprimerie. Le fil conducteur de l’exposition ? Le petit homme, les lavandières et les lieux bretons qui lui étaient si chers.
Le musée de l’imprimerie avait une relation privilégiée avec cet homme attachant. Les dix dernières années de sa vie, les animateurs du musée lui imprimaient toutes ses œuvres.
Un art vivant
L’exposition était consacrée également au matériel d’imprimerie. Le temps d’une journée, le 4 novembre, celui-ci s’est mis en marche pour les enfants des écoles de Cordemais. Tous ont regardé, avec des yeux ronds, ce monde inconnu. Pour eux, le mot imprimerie n’est pas courant. Et ces drôles de machines à l’ancienne, du jamais vu !
« A travers ces animations, nous voulons montrer au grand public que le musée de l’Imprimerie est vivant. Il est ouvert aux autres et va à la rencontre des personnes que ce soit des scolaires, des retraités ou autres. Ses machines fonctionnent et sont encore au goût du jour. » soutient le responsable du musée.