Si la volonté de construire un monument aux Morts revient naturellement aux communes, la décision est assujettie d’abord à l’acceptation de la Commission départementale des monuments commémoratifs aux Morts pour la Patrie pour l’aspect « architectural » du projet, puis par le Ministre de l’Intérieur pour les subventions potentielles de l’État.
Pour le département de la Loire-Inférieure, la commission est constituée par arrêté préfectoral du 19 juin 1920. Ses membres sont M. de Goustine, président ; M. Maurice Sibille, député ; M. Duez, maire de Saint-Sébastien ; MM. Robida, Leray, Guchet et Perdriel, architectes.
Lors de sa séance du 20 juin 1920, le conseil municipal de Cordemais décide « à titre d’hommage public » l’érection d’un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France.
La demande est étudiée par la Commission départementale des monuments commémoratifs le 25 octobre 1920 à la Préfecture. Avec l’installation du monument à l’intérieur du cimetière, le projet présenté par la commune est considéré « sans observation » par les membres de la Commission.
Tous les soldats inscrits sur le monument sont « Morts pour la France » sauf François BOISTUAUD dont l’acte de décès ne porte pas ladite mention. Ceci est confirmé par l’absence d’une fiche sur le site internet Mémoire des Hommes.